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Montréal, 18 octobre 2011 Quelques dizaines d’étudiants et d’étudiantes se sont introduits aujourd’hui dans l’assemblée publique organisée à Montréal par François Legault et la Coalition pour l’avenir du Québec, pour contester ses prises de position en matière d’éducation postsecondaire. « Toute personne qui menace l’accessibilité ou le caractère public de l’éducation québécoise doit s’attendre à être mis sous pression par les étudiants et les étudiantes. Cela fait des années que les gouvernements détruisent nos cégeps et nos universités avec leurs mesures de droite. C’est assez ! » déclare Gabriel Nadeau-Dubois, porte-parole de l’ASSÉ. « Monsieur Legault propose l’abolition des cégeps, prône une privatisation encore plus grande des universités et envisage de différencier les frais selon le programme d’étude. Et c’est sans parler ses projets rétrogrades au niveau primaire et secondaire. Tant et aussi longtemps qu’il proposera ce genre de réforme passéiste, nous serons sur son chemin ! » promet le porte-parole. L’ASSÉ réagit également à la venue de quarante jeunes professionnels dans le futur parti de François Legault. « Monsieur Legault veut rassembler une partie de la jeunesse derrière ses idées, mais ses idées sont grisonnantes. Les jeunes qui le soutiennent sont des « jeunes-vieux » issus pour la plupart des partis traditionnels et qui ressassent des idées politiques passéistes issues d’avant la Révolution tranquille. Au contraire, la voie de l’avenir pour la société québécoise est la direction inverse de celle que veut prendre Legault : celle vers une société plus progressiste. », affirme le porte-parole de l’ASSÉ. Cette action s’inscrit dans une série d’actions régionales organisées par l’ASSÉ, notamment des manifestations à Montréal et à Sherbrooke. L’ASSÉ invite l’ensemble de la population québécoise à descendre dans la rue le 10 novembre prochain, alors qu’une grande manifestation nationale réunira le mouvement étudiant à Montréal. On nous dit que la hausse des frais de scolarité permettra d’embaucher de nouveaux professeurs et d’acheter plus de matériel pédagogique. Eric Martin, chercheur à l’IRIS, s’attaque à ce mythe. On nous dit que la hausse des frais de scolarité permettra de refinancer les universités. Eric Martin, chercheur à l’IRIS, s’attaque à ce mythe. |
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