MONTRÉAL, le 20 septembre 2012 – Suite à l’annonce de l’annulation de la hausse des frais de scolarité et l’abrogation de la loi 12, la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) tient à saluer le courage et la détermination de tous ceux et celles qui se sont mobilisé-e-s durant les derniers mois. L’organisation souhaite également rappeler que cette victoire n’est pas la fin de la lutte, et que la mobilisation étudiante et populaire doit se poursuivre.
« Si le Parti Québécois décrète aujourd’hui une série de mesures qui répondent à nos revendications, c’est parce que nous avons tenu à nos principes et les avons défendus par une approche combative et rassembleuse », déclare Camille Robert, coporte-parole de la CLASSE. « A l’avenir, notre approche aura gain de cause sur toute mesure régressive. » La CLASSE rappelle donc qu’elle demeure opposée à toute hausse des frais de scolarité, incluant l’indexation au coût de la vie. « L’éducation est un service public qui doit demeurer accessible, et non une marchandise dont le prix varie selon le marché », poursuit Jeanne Reynolds, coporte-parole de l’organisation.
En ce sens, la CLASSE demeure prudente face à la tenue prochaine d’un sommet sur l’éducation. « Les députés péquistes défendent surtout une indexation des frais de scolarité au coût de la vie. D’ici les conclusions de ce sommet, l’annulation de la hausse est, en quelque sorte, une victoire temporaire. Les bonifications à l’aide financière aux études doivent également être maintenues au-delà de l’année courante. C’est pour cette raison que nous resterons mobilisé-e-s », explique Mme Reynolds. Au-delà d’un sommet sur le financement, la CLASSE insiste plutôt sur la tenue d’États généraux qui permettront de réfléchir collectivement à la mission des établissements postsecondaires.
Enfin, la CLASSE convie à nouveau la population dans les rues de Montréal et de Québec le 22 septembre prochain. « Nous pouvons être fiers et fières de ce que nous avons accompli, mais gardons à l’esprit que le combat pour l’accessibilité à l’éducation ne se termine pas aujourd’hui. En ce sens, nous continuons à défendre la gratuité scolaire comme projet de société », conclut Camille Robert.
-30-
Renseignements :
Ludvic Moquin-Beaudry, attaché de presse de la CLASSE: 514-835-2444
Courriel: communication@asse-solidarite.qc.ca
Site web: www.bloquonslahausse.com
Montréal, le 7 septembre – Lors de la conférence de presse du jeudi 6 septembre, la CLASSE a annoncé que, lors d’une rencontre avec le gouvernement nouvellement élu, elle demanderait le maintien de la bonification du régime d’aide financière aux études (AFE) annoncée le printemps dernier. En réalité, un grand nombre de mesures venant bonifier l’AFE, dont plusieurs n’ont pas fait l’objet de discussions entre le gouvernement et les associations étudiantes, ont été annoncées dans les derniers mois et les dernières années. «C’est notamment afin de clarifier les intentions du nouveau gouvernement à ce sujet et d’éviter ainsi les malentendus que nous voulons une rencontre le plus rapidement possible» déclare Jeanne Reynolds, coporte-parole de la CLASSE.
Par exemple, la bonification de l’AFE annoncée dans le budget 2011-2012 en même temps que la hausse des frais de scolarité et venant atténuer les effets de celle-ci sur les étudiant-e-s au revenu familial plus faible doit être maintenue. En effet, ce n’est pas parce que la hausse des frais de scolarité sera annulée que les besoins en aide financière aux études disparaissent pour autant. La bonification de l’AFE en question représente entre autres une grande amélioration du régime de bourses, qui viendrait ainsi diminuer l’endettement étudiant de manière substantielle. «Dans un contexte où les loyers augmentent et le prix des denrées alimentaires explose, cette aide aux étudiantes et étudiants les plus pauvres est nécessaire» déclare Camille Robert, coporte-parole de la CLASSE. La Coalition demande, par ailleurs, que soit étudiée la hausse du seuil de contribution parentale dans le calcul de l’AFE.
Renseignements :
Ludvic Moquin-Beaudry, attaché de presse de la CLASSE: 514-835-2444
Courriel: communication@asse-solidarite.qc.ca
MONTRÉAL, le 6 sept. 2012 – La Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) accueille avec prudence l’élection d’un gouvernement minoritaire péquiste et salue la décision de Pauline Marois d’annuler la hausse des frais de scolarité et d’abroger la loi 12. Toutefois certaines questions comme celle du sommet sur l’éducation et de l’aide financière aux études demeurent en suspens et la CLASSE aimerait connaître les intentions du gouvernement péquiste.
«Nous ne sommes pas déçu-e-s que le Parti libéral cède sa place, toutefois, la CLASSE tient à rappeler qu’elle ne s’en ait jamais pris à des partis politiques ou à des individus, mais bien à des idées et à des politiques» déclare Jeanne Reynolds, coporte-parole de la CLASSE. Ainsi, la Coalition accueille favorablement la promesse de Mme Marois d’annuler la hausse des frais de scolarité et d’abroger la loi 12, mais restera vigilante jusqu’à ce qu’elle soit mise en application. Ces gains potentiels sont le fruit de la mobilisation menée par les étudiants et étudiantes en grève. Ainsi, la CLASSE demande une rencontre avec le nouveau gouvernement afin de faire le point sur la situation, rencontre où la Coalition demandera que soit maintenue la bonification au régime d’aide financière aux études annoncée le printemps dernier.
Lors de la campagne électorale, le Parti Québécois s’est engagé, en outre, à tenir un sommet sur l’éducation postsecondaire où serait discutée la question du financement des universités et des frais de scolarité. «De notre côté, nous continuerons à marteler que la gratuité scolaire demeure la seule façon d’atteindre une accessibilité aux études sans discrimination et d’éviter un rapport clientéliste aux institutions d’enseignement» lance Mme Reynolds. «En ce sens, nous appelons les gens à nous rejoindre dans la rue le 22 septembre prochain, pour signifier au gouvernement que le dossier étudiant n’est pas clos et que notre soif de justice sociale existe toujours» poursuit Mme Reynolds.
Par ailleurs, la CLASSE tient à rappeler que des milliers d’étudiantes et d’étudiants vivent en ce moment dans un état de très grande précarité causé par la suspension des versements de l’Aide financière aux études (AFE) depuis la reprise des cours. «Il est urgent que le gouvernement règle le plus rapidement possible cette crise laissée par le gouvernement précédent afin que toutes ces étudiantes et tous ces étudiants retrouvent un niveau de vie décent» déclare Camille Robert, coporte-parole de la CLASSE.
Finalement, la CLASSE a envoyé une lettre au réseau TVA demandant des excuses publiques pour les propos tenus par les commentateurs Mario Dumont et Jean Lapierre lors des événements tragiques survenus au Metropolis en fin de soirée le 4 septembre. «MM Dumont et Lapierre ont semblé faire un lien entre l’attentat contre la nouvelle première ministre et le mouvement étudiant. Ce sont des propos graves, injustifiés et intolérables. La moindre des choses aurait été que les commentateurs observent une certaine retenue au lieu de spéculer ouvertement sur des événements dont ils ne savaient manifestement rien» affirme Mme Robert. La CLASSE demande aussi aux deux commentateurs de se rétracter publiquement.
SOURCE : Coalition large de l’ASSÉ (CLASSE)
Suite aux élections, plusieurs associations étudiantes tiendront des assemblées générales pour déterminer la suite du plan d’action. Peu importe le résultat du scrutin, organisons-nous pour bloquer toutes hausses de frais de scolarité.
5 septembre:
Sociologie UL (REESUL): 8h30
Anthropologie UL (AEEA) : 8h30
Histoire de l’art UdeM (AEEHAUM): 8h30
Cégep André-Laurendeau (AGECAL): 11h00
Cinéma UdeM (AEECUM): 11h30
Études Est-asiatiques
UdeM (Asso-Cetase): 11h30
Théâtre UL (AGETUL): 11h30
Sciences Humaines UQAM (AFESH): 15h00
Sociologie UdeM (REESUM): 15h00
Cégep du Vieux-Montréal (AGECVM) : 16h00
Musique UdeM (AEMUM) : 17h00
Informatique UdeM (AÉDIROUM) : 18h00
Philosophie UdeM (ADEPUM)
Sociologie Cycles supérieurs UdeM (ACSSUM)6 septembre:Cégep François Xavier-Garneau (AGEFXG) : 11h00
Arts visuel UL (ACETATE) : 11h30
Histoire UL (AEHA) : 11h30
Lettres et communications UQAM (AFELC) : 12h00
Philosophie UL (AGEEPP): 18h30
Sciences politiques et droits UQAM (AFESPED)
Géographie UdeM (AEGUM)
Histoire- Cycles supérieurs UdeM
Anthropologie UdeM (AÉAUM)
7 septembre:
Littérature UL (ACELUL): 11h30
Cégep Marie-Victorin (SECMV) : 16h00
Arts UQAM (AFEA)
10 septembre:
Sciences UQAM (AESS) : 11h00
Geography undergrads students society (GUSS-Concordia): 17h30
11 septembre:
Cégep de St-Jérome (AGES)
12 septembre:
Cégep St-Laurent (AECSL)
Cégep de Sherbrooke (AECS)
Cégep Bois-de-Boulogne (AGEBdeB)
School of Community and Public Affairs Student Association (SCPASA-Concordia): 18h00
14 septembre:
Geography, Planning and Environment Grads (Geograds-Concordia): 13h30
18 septembre:
Cégep de Maisonneuve (SOGEECOM)
27 septembre:
Graduate Students Association (GSA-Concordia)
Montréal, 27 août 2012 – Ce lundi, la CLASSE tient à dénoncer la violence et la répression policière qui sévissent sur le campus de l’Université de Montréal. Plusieurs dizaines de milliers d’étudiant-e-s, notamment à l’UQAM et à l’UdeM, débraient aujourd’hui suite aux décisions qui ont été prises dans leurs assemblées générales respectives. L’application de ces mandats de grève est toutefois beaucoup plus difficile à l’Université de Montréal, où l’administration a appliqué la loi 12, qui restreint le droit de manifestation, d’expression et d’association.
La CLASSE tient à rappeler qu’avant que les administrations forcent le retour en classe, le climat sur les campus était calme. Depuis le début de ce conflit, le gouvernement pellette ses responsabilités dans la cour des administrations et des forces policières. Au final, les étudiant-e-s subissent les coups, les amendes et les propos déplacés alors que peu d’élu-e-s portent une oreille aux revendications étudiantes. «Pourtant les milliers d’étudiant-e-s ont de bonnes raisons de poursuivre cette grève et la répression n’a jamais été et ne sera pas une solution», dit Jeanne Reynolds, porte-parole de la CLASSE.
Aujourd’hui, des forces policières ont pénétré dans certains pavillons de l’Université de Montréal à la demande de l’administration pour contraindre les grévistes. «Il s’agit d’une réaction démesurée face aux décisions démocratiques prises par les étudiant-e-s. Les administrations doivent reconnaître le droit aux associations étudiantes de poursuivre la grève, tout comme elles ont reconnu la légitimité des votes de retour en classe pour les autres», rajoute Jeanne Reynolds.
Tout le monde sort perdant de l’intervention des forces policières et du non-respect de la démocratie étudiante. «Enseigner sous pression alors que des agents de sécurité et des policiers font la garde à l’extérieur de la classe ne crée pas un climat propice à l’apprentissage,» déclare Michel Seymour, professeur au département de philosophie de l’université de Montréal. La CLASSE salue la solidarité des professeur-e-s, notamment ceux et celles de l’UQAM.
La CLASSE demande aux administrations d’être à l’écoute des étudiant-e-s et professeur-e-s, car après tout, elles ne devraient pas représenter des intérêts différents de ceux de la communauté académique. «La loi 12 s’est avérée inapplicable dès le début. Au lieu d’être complice du parti libéral dans cette dérive répressive et autoritaire, les administrations devraient s’entendre avec les intervenant-e-s de leur milieu. Au lieu de faire appel à la force, elles devraient faire appel à la discussion», poursuit Camille Robert, porte-parole de la CLASSE.
-30-
Renseignements:
Ludvic Moquin-Beaudry, attaché de presse de la CLASSE: 514-835-2444
|
|